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Les aspects sociologiques

La société à Lama-Bou est dans son ensemble traditionnelle. Les relations sociales sont basées sur la solidarité familiale ou villageoise.
Malgré un fort taux de scolarisation des jeunes, les relations interpersonnelles sont toujours basées sur le pouvoir des plus âgés (la gérontocratie).

A Lama-Bou, la famille est de type traditionnel: tous les membres d'un clan se considèrent comme des frères. C'est le sens même de la notion de grande famille.
es grands-parents, le père, la mère, les frères, les oncles paternels, les tantes vivent dans la même concession. La concession est divisée en plusieurs foyers.


 

La population de Lama-Bou est en majorité animiste avec quelques chrétiens : le village compte, néanmoins, deux chapelles.

La migration est une pratique courante dans le village. Plusieurs centaines sont allés s'installer ailleurs (sud du Togo ou du Ghana) à la recherche des terres cultivables : production du café, ou du cacao.

 

L'exode rural touche également les jeunes qui partent pour la ville soit pour y chercher un emploi, soit pour apprendre un métier ou pour rentrer dans un lycée ou collège…

 

Cette migration prive sérieusement le village de ses bras valides car face à certains problèmes, les vieux se retrouvent seuls avec les femmes sans les jeunes hommes.

 

Le retour au village est saisonnier : février-mars pour organiser les funérailles des parents décédés. Il s’agit des funérailles des personnes suffisamment âgées ayant atteint l’âge de dix wassi (plus de 65 ans).

 

Ils reviennent à nouveau au cours de juin-juillet pour les cérémonies d'initiation des jeunes filles (akpéma) et les jeunes garçons (évala).

 

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